jeudi 23 septembre 2010

jolie frimousse


Jolie frimousse d'un coquin gris souris ; maintenant, quand vous direz "J'ai dormi comme un LOIR", vous saurez à qui vous faites allusion !

dimanche 19 septembre 2010

carrefour européen du patchwork 2010

Vendredi : journée à Ste-Marie-aux-Mines… avec toujours autant de découvertes et de superbes créations !! Merci à Bernadette de m'y avoir emmenée !!

Le côté moins : cette année, plusieurs salles d'exposition où l'on n'avait pas le droit de prendre des photos… dommage…

Sélection de 4 patchworks parmi mes préférés (avec des gros plans de détails) :





En plus des patch exposés (On n'a pas eu le temps de les voir tous…), j'ai vraiment adoré 2 créatrices de mode françaises, allez voir leur site :

Daphné Binckli : "bulle-de-verre" avec ses bijoux tout en transparence qui jouent avec la lumière…



Catherine Leroy : "le manteau vert" avec ses vêtements magnifiques coupés dans de merveilleux tissus qui jouent avec les textures et la lumière, les superpositions et les petits détails raffinés, tout en restant simples… je les aurais bien tous portés!
C'est la première fois que je vois une collection de vêtements issue de l'artisanat qui me séduit autant et dans sa totalité…
J'en connais une qui va drôlement regretter de ne pas avoir pu venir… peut-être en octobre?


Il y avait aussi Marie-Thérèse Saint-Aubin
avec ses beaux motifs de points de croix juste esquissés, ce qui leur donne tout leur charme… et j'ai craqué avec Colette pour ces 2 grilles :


J'ai aimé aussi l'exposition de vêtements anciens Miao de Chine de Pierre Trécourt


Mais ce qui m'a le plus bluffé, ce n'était pas les patchwork… mais de petits paysages réalisés sur de la soie peinte et rebrodée au piqué libre à la machine par Alison Holt… au début, j'ai cru que c'était des cartes postales… J'ai acheté son dernier livre, mais elle me l'enverra plus tard car ses livres sont partis comme des petits pains…


et Saskia E.M. van Dijk, qui a réalisé des boîtes en zinc, dans lesquels elle présente des insectes tricotés : des bourdons, libellules, chenilles et sauterelles, etc. On croirait de vrais insectes !!! Magnifique !!


Et moi, j'ai été très sage : je n'ai acheté qu'1 grille de point de croix, 1 livre et 5 fat-quarter… de tissus japonais…

vendredi 17 septembre 2010

Créer son double …

Je viens d'investir dans une livre en anglais (moins de 20€) que je recommande chaudement à toutes celles et ceux (il y en a, mais si !, allez voir sur "Ravelry", le site américain… et international de tricotage) qui aiment tricoter et qui voudraient progresser dans cette technique, pour créer leurs propres modèles ou adapter les modèles à leur morphologie… et tout cela avec un minimum de coutures ! (les coutures en tricot, je déteste… c'est long et pas toujours très joli…).

Oui, mais ce livre est en anglais me direz-vous?, mais j'arrive à le déchiffrer avec mes 2 pauvres années d'apprentissage de l'anglais… donc c'est faisable…et les explications de tricots en anglais sont presque plus claires que les explications en français …

Ces techniques sont une véritable révélation pour moi ! Si bien que depuis, je passe mont temps libre à tricoter…


Soit :
- chapitre 1 : Déterminez votre style, taille, ampleur, afin de tricoter des vêtements que vous aimerez porter
- chapitre 2 : pulls raglans sans couture tricotés du col à l'ourlet, d'une pièce ;
- chapitre 3 :pull à manches montées tricotés du col à l'ourlet, d'une seule pièce
- chapitre 4 : pulls à empiècement rond
- chapitre 5 : pulls improvisés au fur et à mesure
chapitre 6 : Devenez votre propre designer : Modifications à apporter, et comment commencer de zéro

Et pour commencer, Wendy Bernard nous explique comment faire" notre double" : un mannequin de couture à nos véritables mensurations, pas comme les "madames" plus ou moins réglables…

Un petit conseil : pensez à prendre une bonne inspiration d'air avant que votre aide ne vous saucissonne le thorax avec le gros scotch gris non extensible… sans quoi il devrait intervenir d'urgence pour tout couper avant que nous ne suffoquiez…



Voilà ce que cela donne pour moi :


On a tous les éléments pour créer ses propres modèles :

- comment s'assurer que le style nous conviendra…
- schéma et vue d'ensemble des différents types de techniques
- modifications 1 : cols et bandes d'encolure
- modifications 2 : profondeurs d'emmanchure
- modifications 3 : formes et longueurs de manches
- modifications 4 : manches rajoutées après-coup
- modifications 5 : passer d'un pull à un gilet ou vice-versa
- modifications 6 : changer les bordures
- partir de zéro (schéma, calculs …)
- déterminer le nombre de pelotes nécessaires
- techniques spéciales (rangs raccourcis pour les poitrines volumineuses, montage provisoire…)

mardi 14 septembre 2010

rappondre solidement 2 pelotes de laine

Ma grand-mère maternelle tricotait très bien (à 7 ans, elle tricotait ses bas…). J'ai eu la chance qu'elle m'apprenne les bases du tricot…

Voici comment elle raccordait sa laine :
(Bon, ben là, j'ai tout faux… alors je corrige : c'est ma maman qui a mis au point cette technique en fait et qui me l'a apprise, ma grand-mère tortillait ensemble ses 2 bouts de laine seulement…) 

1) Il faut dédoubler les 2 extrémités à rappondre pour qu'ils n'y aie pas de sur-épaisseurs


2) A l'aide d'une aiguille à laine pointue, on enfile la partie dédoublée juste après l'autre extrémité dédoublée, en traversant et retraversant le fil tous les 3 mm environ. S'il a tendance à se détorsader, l'enrouler entre les doigts pour avoir plus de points d'attache


3) Faire de même de l'autre côté avec l'autre extrémité dédoublée


4) ça donne ça … au besoin, faire repasser dans le fil les petits bouts qui dépasseraient au centre de la rapponce… et couper les petits bouts qui dépassent


5) voilà vos 2 fils rappondus et aussi solides que la laine d'origine… essayez de tirer dessus pour voir ! et il ne reste plus qu'à tricoter normalement sans avoir le soucis de tordre ses morceaux de laine ; les nœuds, c'est très vilain, ça repasse toujours sur le devant à un moment ou à un autre.


6) Et ça ne se voit pas du tout dans le tricot!


Pour les laines mohair, on ne dédouble pas le fil.

J'ai tellement l'habitude de faire comme ça que je suis très malheureuse lorsque je n'ai pas d'aiguille à laine et que j'arrive à la fin de ma pelote…
Il faut dire que cela m'arrive pourtant régulièrement car je profite des voyages en voiture pour avancer mes ouvrages… et je suis très étourdie, donc j'oublie toujours quelque-chose : mon aiguille à laine, mon mètre ruban, le bon numéro d'aiguille…

lundi 13 septembre 2010

coudre sa lingerie… allez, je me lance !

Devinette :
Qu'est-ce qui consomme le moins de tissus, coûte le plus cher en vêtements et ne correspond pas forcément à vos souhaits en matière de confort, forme, matière… ?

Réponse : la lingerie féminine pour sûr !

Moi, je les aime sans armatures ni coques… pas facile alors de trouver ce que je voudrais dans le commerce. De plus, je ne sais pas vous, mais je suis souvent déçue par les modèles : ils semblent convenir dans le magasin, quelques heures après, le tissu s'est affaissé ou je ne sais pas quoi, mais il ne me vont plus aussi bien et je suis presque toujours déçue par mes achats après coup…

J'ai donc eu l'idée de passer du prêt-à-porter au sur-mesure…
Mais c'est compliqué ! J'ai acheté le livre "la lingerie féminine", et je me suis lancée.

Après avoir recommencé mon dessin de base 2 fois… et fait mes modifications, voilà mon premier essai … (avec des tissus et des élastique de récup' …) assez concluant car il me va bien.


reste à trouver des élastiques plus souples car ceux-ci sont un peu raides et ont tendance à gratter…
Faire les bretelles et les attaches, c'est long et pas trop drôle. Je me suis dit que j'allais acheter des sous-vêtements bon marché pour les récupérer… à voir donc.

jeudi 9 septembre 2010

Aménager un gîte à hérisson dans son jardin

Il suffit souvent de penser aux petits animaux qui vivent autour de nous pour pouvoir leur faciliter la vie et leur permettre de vivre près de nous.

Moi, j'adore les hérissons, je n'en ai pas fait l'emblème de mon blog pour rien !


L'hiver est pour eux une période critique. Vous pouvez les aider en leur aménageant un gîte :

- un tas de branches ou de végétaux fibreux ;
- un tas de bois ou de pierres ménageant un vide interne ;
- une vieille planche large appuyée contre un mur ;
- un muret ou un dessous d'escalier aménagé pour lui lors de sa construction…

et pensez à mettre à sa disposition des feuilles mortes pour qu'il puisse garnir son gîte d'un lit douillet.

Et également, ne brûlez jamais un tas de branchages ayant passé l'hiver dehors sans l'avoir au préalable changé de place, afin de vous assurer qu'un hérisson ne dort pas dessous et ne sera pas brûlé vif!! Mon frère a assisté à cela et n'aime pas se rappeler les hurlements déchirants du hérisson !!! l'eau a éteint le feu et le le hérisson s'est enfui tout fumant, mais les piquants étaient carbonisés…

A la maison, nous avons construit un nouvel escalier en pierres l'été dernier. Cela n'a pas été bien plus difficile de le réaliser creux, avec une petite entrée latérale… Le centre a été bourré de paille.

et oh, surprise !, dès l'automne, il était occupé par une femelle avec ses 4 ou 5 petits !

Les pauvres n'étaient pas bien gros et ils doivent pourtant atteindre un poids critique mininal de 450 g pour avoir une chance de survivre à l'hibernation (à l'automne, la nourriture se fait plus rare, c'est pourquoi on voit fréquemment de jeunes hérissons chercher désespérément de la nourriture en plein jour).

Nous leur avons offert chaque soir une grosse poignée de bonnes croquettes pour chat, dans l'entrée du gîte, croquettes qu'ils mangeaient avec avidité ! Et ils ont grossi à vu d'oeil… Un jour, ils ont arrêté de manger les croquettes… ils devaient s'être endormis… Nous espérons qu'ils ont pu passer l'hiver dans de bonnes conditions…

Vous trouverez tous les détails de la vie du hérisson sur ce livre de Guy Berthoud, malheureusement épuisé, mais que l'on peut trouver d'occasion sur amazon.

mardi 7 septembre 2010

pull jacquard volutes et couleurs d'automne

A l'automne dernier, moi qui adore les jacquards Fair-Isle, j'ai craqué pour un modèle du magazine tricot Burda
En particulier à cause du magnifique camaïeu de couleurs d'automne.


J'ai aussitôt commandé la laine sur internet à Wollywood et j'ai été très agréablement surprise par le prix des laines sur ce site! Mais le modèle disait 4 pelotes de chaque laine… ce qui me surprenais, j'ai donc avancé mon tricot un peu plus vite que prévu au cas où il me manquerait de la laine, ce qui fût le cas… il manquait 1/2 pelote de laine rouge/violet/vert… Ne tissaient-t-ils pas leur jacquard ? La laine (hors-port) m'est revenue à 42 €, ce qui est plus qu'honnête pour une laine de cette qualité.


Le pull a été tricoté en rond dans sa totalité : corps et manches. Pour les emmanchures, j'ai ajouté 5 m (que j'ai toujours tricoté en rouge/violet/rouge/violet/rouge par exemple, pour mieux les repérer et m'y retrouver dans mon dessin !).
Pour ouvrir les emmanchures, j'ai cousu deux zig-zag piqués serrés et superposés, ceci de part et d'autre de la maille centrale de l'emmanchure. J'ai ouvert le long de la maille centrale et réalisé un surfilage à la surjeteuse (sans le couteau), pour un plus beau fini.


Les manches ont été tricotées en rond et cousues au corps par la technique du grafting sur lisière.


J'ai remplacé les bordures au point mousse (qui se roulaient) par des côtes 2/2.


L'encolure du modèle ne me plaisait pas : trop large… Je l'ai faite moins large.
Cependant, le résultat ne me convenait pas non plus car l'encolure dos n'était pas creusée, si bien que j'ai été obligée de réaliser des rangs raccourcis sur la partie devant du col pour obtenir un résultat qui me convienne à peu près (la laine pourpre/noir qui est en fait un tricotin, ne donne pas de côtes élastiques…) .
J'ai aussi raccourcis manches et corps pour adapter le modèle à mes mensurations.


Je suis assez contente du résultat, en plus la laine est vraiment très douce!

Vu que je n'ai pas été très claire apparemment, je vais donner quelques explications supplémentaires :

J'ai tricoté le corps : dos et devant d'un seul coup, en tricotant en rond en commençant par les côtes car cela permet de faire un jacquard tissé aussi souple qu'un jersey (Je tisse toujours mon jacquard car j'ai horreur de me prendre les doigts dans les fils du pull en l'enfilant!!!).
Bon, et bien en arrivant aux emmanchures, il y a un hic… Le modèle tricotait chaque morceau : dos et devant séparément en aller retour. Mais :
- 1) l'échantillon n'est plus forcément le même ;
- 2) la qualité du jacquard s'en ressent, surtout s'il est tissé…

Il y a une autre solution, celle du tricotage des pulls norvégiens : continuer à tricoter en rond en augmentant 5 m pour chaque emmanchures et ceci jusqu'au niveau de l'encolure. Mais on obtient un tube… C'est pourquoi il faut ensuite fendre le tube au niveau des emmanchures, au milieu des 5 m, après s'être assuré au moyen de coutures en zig-zag serrées que le tricot ne se défera pas… C'est à ce niveau là que j'ai cousu et non pas les épaules.

Notez que ce système peut s'appliquer tout aussi bien pour un gilet : on augmente 5 m sur le devant pour l'ouverture et de même que précédemment pour les emmanchures. Dans ce cas,pour un fini impeccable, on prend en sandwich la bordure du devant dans une bordure double…

Après, j'ai cousu les épaules normalement et j'ai attaché les manches ticotées en rond au corps au moyen du grafting sur lisière ; les puristes rajoutent une bande de propreté tricotée.

Pour ce qui est des bordures au point mousse, je n'ai jamais réussi à ce qu'elles ne se roulent pas, même en prenant un n° d'aiguilles en dessous… si quelqu'un a la solution, je suis preneuse car j'en aime pourtant bien l'aspect…
Le blocage, c'est bon pour la dentelle, car s'il faut recommencer après chaque lavage… LA GALÈRE!